Aujourd’hui, nos deux familles allons répondre à la question suivante: quel a été le point de départ de notre changement de vie? Nous allons vous éclairer sur les raisons de notre prise de conscience ainsi que de notre décision de changer de vie
Famille n°1 :
Déclic n°1 : un proche malade
Pour nous, il y a eu quatre déclic dans notre changement de vie. Le premier à été l’annonce du cancer du sein de ma mère en 2009. Pourquoi ce cancer, comment faire pour l’aider et nous pour l’éviter (ma grand-mère en a eu un aussi) ? Mon mari a commencé à lire sur le sujet (dès qu’un problème se pose à lui il lit) et nous nous sommes rendu compte que bien que cette maladie soit complexe nous pouvions avoir une influence sur elle de part nos comportements et nos choix de vie. Notre point de départ fut l’alimentation après la lecture du superbe livre Guérir de David Servan-Schreiber (ce livre est un témoignage brut de décoffrage et une mine d’informations). Nous avons changé notre alimentation et notre manière de manger.
Déclic n°2 : la lecture d’un livre passionnant
Le deuxième déclic fut la lecture d’un autre livre Survivre à l’effondrement économique de Pierot San Giorgio. Nous avons pris conscience de la fragilité du monde dans lequel nous vivons tel qu’il était en 2013 et tel qu’il se dirige encore aujourd’hui. Notre monde peut s’écrouler pour de multiples raisons du jour au lendemain : crises économique, écologique, migratoire… Que faire sachant cela ? Faire des stocks, apprendre des choses utiles et à terme déménager.
Déclic n°3 : l’arrivée de notre fille
Le troisième déclic a été la naissance de notre premier enfant. Dans quel monde voulions-nous qu’elle évolue ? Quels exemples voulions-nous être pour elle ? Comment l’éduquer dans ce monde dur et incertain tout en apprenant des exemples qu’ont été nos parents ? Après quelques recherches, nous sommes tombés sur le monde de la parentalité positive. Nous avons commencé par les activités Montessori à la maison et de fil en aiguilles nous nous sommes formés via un cours en ligne du blog des Super parents.
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Déclic n°4 : le décès de ma mère
Enfin, le dernier déclic fut le décès de ma mère après 6 ans de lutte contre la maladie. Mes parents avaient beaucoup misé sur la retraite et ma mère n’a même pas eu le temps d’y parvenir… Carpe diem, vivons l’instant présent, n’attendons pas que tous les facteurs soient réunis pour se mettre en action, n’attendons pas la retraite pour enfin vivre la vie que nous souhaitons. Le changement c’est maintenant, yes we can !
Famille n°2 :
Déclic n°1 : des jobs qui ne nous conviennent pas /plus
Thibaud a très tôt ressenti un décalage entre ses opinions / aspirations et le monde de l’entreprise. Ayant commencé sa vie professionnelle plein d’enthousiasme à l’idée de mener une carrière à la fois excitante et épanouissante, il a vite déchanté à la découverte du monde de l’entreprise. Et c’est en particulier après un entretien d’embauche qui s’était avéré inutilement extrême et sadique, qu’il a réellement commencé à se demander s’il avait envie de faire partie de ce monde-là. Et ce ne sont pas ses passages par la banque et le consulting qui l’ont fait changer d’avis. De plus, ses prises de conscience sur les limites finies d’un monde dont le grand jeu mondial consiste à en tirer une croissance infinie ont achevé de lui faire perdre confiance dans ‘un système’ dans lequel il ne trouve pas sa place.
En ce qui me concerne c’est la prise d’un nouveau poste à un niveau plus ‘stratégique’ qui a été le choc pour moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai réalisé que la bienveillance n’était absolument pas une valeur présente ou même désirée dans le monde de l’entreprise. Elle peut y exister mais presque par accident, et à condition que sa présence n’aille pas à l’encontre du ‘business’ et de sa réussite. J’ai rapidement senti une déconnexion entre mon travail et moi, me donnant l’impression d’endosser un costume pour jouer le rôle d’un personnage qui m’était étranger. Tout ça pour au final me pousser à me rendre compte que toutes les promesses de carrière, promotion réussite et performance n’avaient absolument aucun sens, et surtout ne valaient pas à mes yeux des heures d’esclavage quotidien pour remplir les poches d’un grand patron que je ne verrai / serai jamais.
Déclic n°2 : notre mariage !
Notre mariage et surtout sa préparation, aura été le premier vrai sujet de partage entre nous deux. Que ce soit par nos discussions sur le sens profond que prenait cet engagement pour nous et par l’écriture en commun d’un projet de vie, ou par nos discussions sur notre partage des tâches pour la préparation de la cérémonie et de la réception, nous avons découvert que nous étions plus que de bons enfants/élèves/employés. Nous avons surtout découvert que nos réelles aspirations étaient à la fois bien plus simples et bien différentes de ce que la route que nous avions commencé à tracer pouvait nous apporter. Quelques mois après notre mariage, un voyage à Bali a fini de faire naître cette idée, cette envie de changement radical, certainement en partie grâce au dépaysement que nous a procuré cette île magnifique.
Déclic n°3 : notre mode de vie
Enfin, de nombreux décès, tous liés au cancer, ont affecté notre famille en moins de deux ans : ma tante, la mère de Céline, la tante de Thibaud, mon grand-père… Alors quoi ? Notre famille est-elle malchanceuse à la grande loterie de la vie ? Ou bien est-ce que les raisons de toutes ces maladies sont finalement plus profondes, insidieuses, vicieuses… ? Tout comme Céline et Arnaud, nous avons commencé à nous intéresser à notre alimentation, à notre santé, à notre mode de vie… La boîte de Pandore était ouverte !
Déclic n°4 : le temps qui passe
Le temps qui passe serait en fait notre ressource la plus précieuse ! Car le fait est que nous avons tous une ‘date d’expiration’, plus ou moins tôt, qui dans tous les cas rend chaque heure importante. Loin de moi les idées transhumanistes cherchant à tout prix à lutter contre la naturelle mortalité de notre espèce. En revanche, pourquoi perdre son temps à repousser sans cesse au lendemain ce que l’on rêve de faire ? Pourquoi passer 8 à 10h par jour à faire un travail que l’on déteste, ou même que l’on n’adore pas ? A quoi bon les regrets, le stress ? Changeons de vie le plus tôt possible et faisons de chaque instant un moment précieux qui en vaille la peine.
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Crédit photo: https://www.flickr.com/photos/59020843@N02/
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