Pour changer de vie, capitalisez sur vos forces et trouvez votre ikigai !

On ne va pas se le cacher : vouloir changer de vie, ce n’est pas forcément simple.

Ou plutôt, cela peut nous sembler difficile, comme quand on est au pied d’une montagne.

Imaginez vous, levant la tête pour voir le dénivelé qui vous attend… Vous sentez déjà vos jambes se crisper et la fatigue vous monter à la tête !

Et pourtant, bien souvent, au milieu du chemin, la pente paraît moins raide car vous trouvez, au fil de votre avancée, toutes les merveilles que vous étiez venus chercher pendant cette randonnée : un paysage magnifique, le silence des grands espaces ou le plaisir simple de la marche au grand air.

Ce qui vous a permis de “passer le cap” de la difficulté initiale, qui vous a fait poser le premier pied sur ce chemin de randonnée, c’est donc la perspective de tous ces petits bonheurs que vous y trouveriez, tout autant que la confiance que vous pouviez avoir en vous de réussir ce défi.

Eh bien à mes yeux, c’est un peu ça, l’ikigai, ce concept japonais à mi chemin entre la vocation, la joie de vivre et l’énergie profonde, qui a été une clé dans mon parcours personnel pour entamer mon long chemin vers une nouvelle vie.

Au commencement, il y a vos forces…

Laissez moi d’abord vous poser une question : êtes vous capable, en quelques secondes, de me donner vos 5 forces principales ? Attention, pas ces forces version “fast food” qu’on sert en entretien d’embauche pour montrer notre conformité au moule attendu ! Je parle de vos forces profondes, celles qui constituent votre être, votre personnalité. Celles que des amis sincères pourraient sans hésitation dire pour vous décrire. Celles que vous utilisez dans ces moments de “flow”, ces moments hors du temps où vous vous sentez pleinement vous même, aspiré dans votre tâche.

Pas si facile, non ?

Pas si facile, en effet, car si vous observez lucidement votre environnement depuis que vous êtes enfants, vous ne pouvez faire que le constat suivant : vous avez été “conditionnés” à compenser vos faiblesses bien plus qu’à cultiver vos forces.

Enfants, vous avez pu avoir l’impression d’entendre souvent le refrain de la chanson “fais pas ci, fais pas ça”.

Ado, vous avez peut être dû batailler pour ne pas qu’on vous cantonne à cette image du “bavard” ou du “fainéant”.

Adulte, au boulot, vous essayez peut être d’être plus “productif”, de moins “procrastiner” ou de lutter pour ne pas succomber à vos envies de chocolat.

Bref, soyons francs : nous passons une bonne partie de notre vie à nous focaliser sur nos faiblesses et nos défauts pour, si ce n’est les dépasser, au moins les limiter, afin de “marcher droit”, d’être “dans le moule” et, au fond, de faire comme tout le monde car notre société, globalement, fonctionne comme ça et valorise l’effort que l’on fait pour être un “meilleur soi même”.

Pourtant, les apports de la psychologie positive sont formels : c’est, au contraire, en capitalisant sur les forces (on peut aussi dire les talents) de chaque individu que son potentiel va pleinement s’exprimer. En d’autres termes, vous pouvez vous acharnez toute votre vie à essayer de compenser vos faiblesses : ce sera toujours moins efficace que de cultiver vos talents profonds, démarche qui vous apportera bien plus à titre personnel… et bien plus au monde également

Trouvez votre ikigai pour que vos forces soient alignées avec vos aspirations et les besoins du monde

Une fois que vous avez une vision claire de vos forces, de vos talents, vous êtes armés pour vous attaquer à la montagne, votre montagne. Et pour ça, rien de mieux que de trouver votre IKIGAI.

Mais de quoi s’agit-il ? C’est un peu le concept de développement personnel “à la mode”, et donc partiellement galvaudé (malheureusement). L’ikigai, c’est un mix entre ce qui pourrait être votre vocation personnelle dans ce monde, et cette “énergie”, cette “motivation profonde” qui vous met en joie pour avancer chaque jour sur votre chemin de vie unique et singulier.

Pour trouver votre Ikigai personnel (qui peut aussi évoluer dans le temps), vous devez :

• D’abord identifier vos forces (comme évoqué au dessus)
• Puis clarifier vos besoins (ce qui est indispensable à votre équilibre)…
• … et ce qui a du sens pour vous (ce qui vous anime)
• Enfin, vous devez vous projeter sur des réalisations de votre vision, de vos envies

Eh bien au croisement de ces 4 cercles se trouve votre Ikigai, que vous pouvez formuler sous la forme d’une phrase, d’un vers, d’un haiku… En tout cas sous une forme qui VOUS parle et VOUS ressemble

Trouver son Ikigai seul ou en étant accompagné : mon expérience à l’institut Aristote

Alors je ne vais pas vous cacher que si cette histoire parait relativement simple sur le papier, c’est nettement moins facile à mettre en pratique une fois qu’on se lance dans la grande aventure de l’Ikigai ! Chaque étape soulève parfois plus de questions qu’elle n’apporte de réponses… un peu comme si vous vous trouviez sur votre chemin de rando bien motivé, mais face à une succession d’embranchements non balisés !

C’est la raison pour laquelle j’ai réalisé cette démarche dans le cadre du stage proposé par l’institut Aristote. C’est là que j’y ai découvert les principes évoqués ci-dessus, ainsi que le concept même d’Ikigai. C’était il y a quelques mois déjà, et, pour être franc, j’étais complètement perdu concernant mes aspirations. J’avais le sentiment que rien ne me passionnait vraiment, et que je papillonnais entre diverses activités qui m’intéressaient sans vraiment m’inspirer. C’est mon épouse qui m’a alors parlé de l’institut Aristote, dont la devise est une citation inspirante du philosophe grec : “là où nos talents et les besoins du monde se rencontrent, là est notre vocation”. Tout un programme pour l’homme un peu perdu que j’étais alors.

Après avoir longuement échangé avec Stéphane Dieutre, fondateur de l’Institut, pour comprendre la finalité de l’institut et de son accompagnement, je me suis inscrit au stage, le coeur léger et rempli à la fois d’excitation et de curiosité par rapport à ce que j’allais apprendre sur moi même. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu ! Car outre la méthodologie claire et progressive mise au point par Stéphane, il y a 3 points clés qui sont, selon moi, un atout majeur pour aider toute personne à trouver sa voie :

• La dynamique de groupe : le stage consiste notamment en 2 journées passées en groupe. L’appréhension initiale liée à notre “mise à nu” devant des inconnus cède rapidement la place à la conviction de l’importance majeure de la dynamique de groupe. En effet, vous êtes entourés de personnes qui sont dans le même état d’esprit que vous, “en transition” personnelle, et désireuses également de trouver leur vocation en ce monde. Inutile de dire que tout le monde allie bienveillance et motivation pour que l’effet de groupe démultiplie l’intérêt de ces temps passés ensemble.
• La bienveillance : c’est certainement un des points qui m’a le plus marqué lors de ce stage. Avouons le : la bienveillance ne fait que (trop) rarement partie de la panoplie de l’être humain dans notre société moderne. Peut être même encore plus dans les grandes villes qu’ailleurs : on fait la gueule dans les transports, dans sa voiture, en faisant la queue au marché. Et je ne parle même pas de ce qui se passe au boulot ! Bref, la bienveillance n’est pas la qualité la plus partagée et la plus appliquée de notre temps… Donc inutile de dire que quand vous vous trouvez, au contraire, dans un environnement particulièrement bienveillant, qui ne vous juge pas, et au contraire, cherche systématiquement le positif de toutes les expériences dont vous leur faites part, c’est un moteur d’une puissance phénoménal qui se réveille en vous… et qui vous pousse également à faire preuve de bienveillance plus souvent envers les autres
• Le rôle clé du regard de l’autre : dans cette dynamique de groupe, un élément clé est déployé grâce au regard de l’autre. Je veux parler de l’objectivité, de l’analyse “impartiale” de votre situation. On ne va pas se le cacher : il est quasiment impossible de rester objectif quand on analyse sa propre situation. On est souvent trop dur, ou au contraire trop conciliant avec soi même. Ici au contraire, l’oeil bienveillant (mais néanmoins aiguisé !) du groupe permet de dépasser nos croyances limitantes et de mettre en lumière certaines certitudes que nous n’aurions pas osé avoir de nous même.

Alors quel bilan je tire de ce stage Aristote ? Je dois dire pour être honnête que je n’ai pas forcément trouvé la formulation définitive de mon Ikigai ! Par contre, je peux affirmer que sans ma participation au stage, je n’aurais pas pris conscience de manière aussi claire de mes forces et de mes aspirations, d’autant que je l’ai complété de démarches personnelles qui m’ont permis de creuser encore plus le sujet (je pense par exemple à l’analyse 360° faite en demandant un avis sur moi même auprès de mes amis et de ma famille qui m’a beaucoup enrichi). Cela ne veut pas dire que le métier de mes rêves s’est offert à ma conscience pas miracle. Mais je sais dorénavant ce qui m’anime et ce dans quoi je suis “bon”. Et ça, ça n’a pas de prix…

Le prix, d’ailleurs, me direz vous de ce stage ? Il faut compter 1620€, malheureusement non finançable par votre DIF / CPF (ou autre acronyme, je suis un peu perdu). Il est clair que c’est une somme non négligeable… Mais ma conviction personnelle est qu’il n’y a pas de meilleur investissement que celui que l’on fait sur soi même. Pensez au prix des voitures, des appareils high tech, voire des voyages que nous nous payons sur une vie ! C’est pourquoi je ne peux que conseiller, si vous êtes convaincu que cette approche est faite pour vous, de ne pas renoncer pour une question d’argent (sauf si vraiment, le sacrifice financier est impossible pour vous).

Pour toute question sur le sujet, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’Institut Aristote ou à me poser des questions en commentaire : je me ferai un plaisir d’y répondre !

A bientôt

Arnaud