Vous avez envie de changer de vie ou d’amorcer un début de changement de quelque chose mais l’arrivée du bébé vous freine dans vos projets. Ou à l’inverse vous freinez votre envie de fonder une famille parce que vous avez pleins de projets en tête. La grossesse est-elle compatible avec une envie de changement ? Cette période est-elle la bonne pour démarrer une réflexion, une action ? Quand le bébé sera là pourrais-je continuer ? Ne me serais-je pas lancer un défi trop grand ? Ne vaut-il pas mieux reporter à un an quand il sera plus “autonome” ? Si vous vous posez toutes ces questions, alors vous étiez comme moi il y a un an…
Un congé maternité à rallonge
Quand ma gynéco, il y a un peu plus d’un an maintenant, m’a annoncé à 5 mois de grossesse, qu’elle m’arrêtait pour un mois, j’ai bien cru que j’allais m’évanouir !
Je me sentais bien, en forme même, ce rendez-vous était uniquement un rendez-vous de routine. Je lui donne mon compte-rendu de la deuxième échographie et là sans même m’ausculter, elle me dit “oulàlà, il va falloir vous reposer, le bébé est trop petit !”. “Comment ? Vous m’arrêtez ? Mais je peux retourner au travail demain quand même parce que j’ai des dossiers sur le feu et puis il faut que je l’annonce à mon employeur… Je vais retravailler ensuite ? ” Je ne sais pas combien de questions se sont formulées dans ma tête à cet instant mais j’ai un peu paniqué. Ma gynéco a essayé de me rassurer en me disant que toutes les femmes qui étaient dans mon cas, finissait par y prendre goût et ne voulaient pas reprendre le travail !
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Je suis donc reparti ce jour-là, un peu inquiète pour le bébé et interrogative sur mon avenir.
Être enceinte n’est pas un handicap… total !
Me reposer oui, pour le bien du bébé mais je ne pouvais pas passer mes journées entières à dormir ou à regarder la télé. Petit à petit, je me suis finalement résigné : j’allais devoir passer les quatre prochains mois chez moi, en me reposant le plus possible (mais pas alitée) alors autant en profiter !
Je me suis demandée tout ce que l’on pouvait faire chez soi en position semi-allongée de 9h à 16h. Oui, j’avais le droit d’aller chercher ma fille à l’école. Voici ce que j’ai trouvé :
- Lire (enfin) les livres que je rêve de lire depuis des mois
- Suivre les mooc qui me font envie mais que je n’ai absolument pas le temps de suivre en temps normal
- Concrétiser mes idées de projets créatifs qui me trottent dans la tête
Se fixer des priorités
Cette période à coïncider avec le démarrage de notre projet à deux familles. C’est à ce moment que nous nous sommes rendu compte que nous avions chacun de notre côté un projet similaire : vivre à la campagne, ralentir le rythme, se rendre utile…
Mes priorités n’ont donc pas été difficile à fixer :
- Mener à bien cette grossesse et que chacun trouve sa place dans notre foyer
- Travailler sur le potager pour progresser un peu plus cette année vers l’autonomie
- Ancrer de nouvelles habitudes liées à notre changement de mode de vie (zéro déchet, minimalisme…)
Établir un plan d’actions
La première priorité concerne directement la grossesse, elle a consisté pour moi principalement à ralentir le rythme et à accepter que lorsque l’on est enceinte, on est pas dans une pleine possession de nos moyens. Je déposais ma fille tous les matins à l’école et allais la chercher tous les soirs à 16h. Tout ce temps consacré à ma fille nous a rapproché je pense. Cela m’a conforté dans notre envie de changer de vie pour avoir plus de temps pour notre couple et nos enfants car cela a eu un effet positif sur elle. Notre fille est équilibrée et a l’air très épanouie, elle n’a pas du tout subit la naissance mais a au contraire vécu ce moment comme une grande source de joie.
Pour les deux autres priorités, j’ai fait la liste des actions que je souhaitais mettre en place : me former à la permaculture, lire te ou tel livre, fabriquer des sacs en tissus pour mes courses en vrac, réaliser un album photo pour mon neveux à venir… Chaque lundi matin, je remplissais mon agenda de la semaine avec une tâche par journée (rappelez-vous, je devais ralentir le rythme !).
Apprendre à se connaître et se faire confiance
Et puis j’ai fini par accepter cette situation et à m’éclater. J’ai pleinement profité de ce congé maternité à rallonge pour amorcer notre projet de changement de vie. J’ai fait des choses que je n’aurai jamais eu le temps de faire en temps normal. Ces journées, seule la plupart du temps (merci à mon petit frère pour ces visites ponctuelles), invitent à l’introspection et m’ont permis d’apprendre à mieux me connaître.
Je pense que j’ai plus confiance en moi, suite à cette expérience car j’ai pris des initiatives sur des choses que je n’aurai jamais osé auparavant : devenir administratrice d’une Association (je vous en reparlerai), créer un blog (?), suivre une formation sur la parentalité bienveillante…
Pour conclure : passez à l’action
Définissez-vous un but et fixez-vous une action par jour qui va soutenir ce but. Vous verrez en quelques semaines les progrès réalisés dans l’atteinte de cet objectif personnel.
Ceci est issu de mon expérience dans un contexte particulier, je vous invite à lire l’article de Blandine qui relate une autre expérience (à paraître prochainement).
Céline
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